Si il est bien quelque chose à mettre au crédit de la France sportive, c'est sa diversité. Les sports olympique et paralympique parmi lesquels des athlètes tricolores n'ont pas été médaillés sont finalement peu nombreux.
Les sports dont on parle dans cet article, n'en font pas partie au contraire. Mais ce sont des cas différents. Si depuis 1976, une seule médaille a été récolté par Venceslas Dabaya en haltérophilie olympique (Pékin 2008), deux médailles en haltérophilie ont été apporté aux jeux paralympique de Tokyo par Axel Bourlon et Souhad Ghazouani. Quant à la lutte olympique, elle fut un peu plus prolifique dans un passé récent que l'haltérophilie. Car entre 1996 via la médaille d'argent de Ghani Yalouz et 2012 avec la deuxième médaille de Steeve Guenot, cinq médailles ont été glanés.
Axel Bourlon SwPix / Icon Sport
Alors pourquoi parler de sports à la marge. Tout d'abord pour une question de densité. Il existe de nombreuses catégories dans ces sports pour finalement un faible nombre d'athlètes de la délégation française présents à chaque olympiade. Il faut dire que se qualifier aux jeux est extrêmement ardue, dans ces sports. Paris 2024 pourrait permettre de voir plus de sportifs de ces disciplines grâce au statut de nation hôte.
Mais la principale raison qui me fait parler de sports à la marge, est la quasi-absence de médiatisation de ces sports en France. Si l'on regarde bien, Steeve Guenot, en lutte, pourtant médaillé d'or et de bronze aux JO, est resté relativement dans l'anonymat de la scène sportive française. Et on ne parle pas de la 4ème place, en haltérophilie, de Dora Tchakounté aux jeux de Tokyo (la cruelle loi de "médaillé ou rien" que j'entretiens finalement aussi dans ce blog). En Lutte, Koumba Laroque a un statut médiatique différent de par son statut de grand espoir pour Paris 2024 dès l'attribution des jeux en 2017. Malheureusement, la championne d’Europe 2021 s'est faite éliminer précocement aux JO de Tokyo.
Koumba Laroque
Axel Bourlon, Souhad Ghazouani, Dora Tchakounté, Koumba Laroque, c'est sauf surprise, ces mêmes noms qu'on devrait retrouver à Paris 2024. Mais les surprises, on adore cela. Histoire que la marge devienne centralisée le temps d'un été.
TF
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